lundi 14 mai 2007

Adieu, chroniques beauté

Il y a des changements comme ça qui sont attendus depuis longtemps. Mais au moment où ils arrivent, ça vous fait un de ces coups. Prenez les chroniques beauté. On ne peut pas dire que j'étais, comment dire, passionnée par cette tâche. Pourtant, cela se faisait vite et bien, et c'était, je ne dirais pas une fête à chaque fois, mais c'était comme faire la vaisselle. Vaguement relaxant. Pour vous donner une idée, à chaque fois que j'écris un texte dans la section littéraire, c'est comme si on m'arrachait une dent sans anasthésie. Ça n'a rien de vite ni de bien.

Et puis les chroniques vanités, mine de rien, ça payait mon loyer. Et ça me donnait de quoi écrire, de quoi délirer, de quoi nourrir mon blogue tout rose. Ça m'a permis de voir non pas le monde, mais Toronto. Au moins trois, quatre fois, si ma mémoire est bonne.

Alors aujourd'hui, je suis comme en compote. Moi qui a maintes fois considéré démissionner de cette section, je suis en deuil. C'est que je les aimais bien, au fond, mes chroniques vanités. Allez, vivez longtemps mes petites! Vivez sous la plume d'une autre, volez de ses ailes à elle, abreuvez-vous aux sources de son inspiration! Et rendez-moi la mienne!

Ah oui, la raison: ils ont engagé une nouvelle journaliste pupitre mode de vie qui va écrire pas mal de textes, ce qui va leur faire économiser pas mal de sous. Ainsi vont les profits.

Le lundi 7 mai 2007, vous avez donc assisté à mon dernier délire de chroniqueuse beauté. Rassurez-vous, il n'y a pas de lien entre l'un et l'autre: la nuit m'a bien porté conseil, et j'ai changé (un peu) ce paragraphe lyrique et embrasé avant de le publier.

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