mercredi 7 mars 2007

Vanity Fair, que fais-tu????


Chers éditeurs de Vanity Fair,

vous savez, plus que quiconque, ma très grande admiration pour vos pages. Si seulement je savais comment faire des liens entre les messages sur mon blogue, j'en mettrais un ici- exactement là - pour renvoyer à la lettre admirative que je destinais à votre portrait juste et méchant de Tyra Banks il y a deux mois. 10/10.

Mais.

Je viens d'en lire un de Judith Reagan dans votre édition de mars, The Biggest Issue Ever!!!, comme le clamait la couverture dans l'espoir d'attirer les adeptes du bon rapport qualité/prix. Judith Reagan: l'éditrice qui a voulu publier la bio d'O.J. Simpson, avant d'en être empêchée par le tollé général. J'en frissonne rien que de l'imaginer: le livre se serait appelé "If I did it..." et il aurait traité de ce qui se serait passé "s'il les avait tués". Heureusement, depuis ce temps, Mme Reagan a été congédiée et O.J. a dû renoncer à ses velléités d'écrivain (as-tu déjà pensé à tenir un blogue, OJ?).
Et là, cherzéditeurs, que ne vois-je pas dans vos pages ce mois-ci? "The Trouble with Judith", signé Michael Wolff, i.e. un ex-ami de Judith Reagan qui avoue ouvertement la détester.
Je me permets de vous rappeler quelques passages qui m'ont empêchée de finir ce long portrait (où il n'y a pas trace d'une entrevue avec la principale concernée):

"Judith (she used to be Judy but got grander later) and I went to college together."
"On several occasions, we almost got involved. Aside from her being with my best friend, I sensed, even then, that it was not a good idea to be on the descriptive end of her running commentary (from Judith, I know things about the intimate behaviour of other men- when they cried, how they begged, where they like to insert sharp objects- that may have altered my fundamental view of humanity)."

Je ne pensais pas qu'on pouvait se permettre d'être aussi graphique dans un magazine plutôt crédible (qui est, soit dit en passant, classé dans la section "intérêts masculins" des kiosques... expliquez-moi!). Ni de descendre aussi bas. Pourtant vous êtes les dignes héritiers de la plus pure tradition de la "non-fiction journalistique" qui descend en droite ligne de Truman Capote!
Et si vôtre vénéré magazine fait dans le potin de tabloïd, où s'en va le monde? Et surtout, où s'en vont les tabloïds???

Votre très inquiète,
DJ Ogo






3 commentaires:

muta a dit…

Des objets pointus? Où ça des objets pointus? Il précise pas.

LE a dit…

Only now comparing VF to a tabloid? You must have missed the September 2005 issue. Cover story/model: Paris Hilton.

DJ Ogo a dit…

Are you serious??? I wasn't reading it then. When I started to do so, I saw only interesting political articles and profiles. What a shock. Can I (morally speaking)continue reading VF without feeling guilty?