lundi 19 mars 2007

Top cinq des choses qui devraient disparaître

1. L'hiver trop long.
Le reste du monde est rendu à la saison des sandales et pas nous. Trop injuste. Trop salaud (le monde, pas nous). On veut le printemps! On veut le printemps! So-So-So, Solidar-été! (haha. j'adore les calembours, pas vous?)

2. La campagne électorale dans les médias.
C'est le matin et vous ouvrez votre La Presse chérie; vous vous installez devant les résultats du dernier sondage sur les intentions de vote, et vous feuilletez les quelques 58 pages consacrées aux déclarations de tel et tel candidat du PQ, de l'ADQ ou du PLQ. À la 42e page, désirant un peu d'air frais et des nouvelles culturelles avec vos céréales, vous allumez sur Radio-Canada. Chez René Homier-Roy, vous reconnaissez le ton pompeux de Boisclair. Pas grave, vous dites-vous, c'est bientôt l'heure de Christiane Charrette. Pas de bol! Mario Dumont est chez elle. Vous hésitez entre crisser la radio aux vidanges (mais le sac est trop plein) et mettre votre tête dans le micro-ondes. Finalement, vous réalisez que les symptômes de l'hystérie, une maladie mentale presque rayée de la carte, sont en train de réapparaître chez vous. (Ainsi que chez votre coloc russe, mais chez elle c'est un état normal des choses.)

3. Les déclarations d'impôt.
Désormais, mon père m'appelle en moyenne cinq fois par jour, pour des questions chaque fois plus assommantes. Bien sûr, je lui suis reconnaissante de faire mon rapport d'impôt et d'être un si bon papa; mais comment lui expliquer que le b.a.-ba du pourcentage de mes revenus de travailleuse autonome à calculer en fonction de mes dépenses compte tenu de mes possibilités d'investissements en REER ne me dit pas grand-chose? Le pauvre, il voudrait tellement que je comprenne. Mais tout ça me fait le même effet que quand il essayait de m'expliquer mes devoirs de maths au primaire: des bâillement incontrôlables, des paupières de plus en plus lourdes, la tête qui tombe en avant... Et la réalisation, paniquée, angoissante, que si je rate ma carrière en journalisme, je ne pourrai jamais me rabattre sur la comptabilité.

4. Les colocs russes.
Non seulement elle est hystérique (voir plus haut), névrosée, accro à l'amour, tyrannique et égocentrique, mais en plus elle gueule dans toute la maison dès l'aurore parce qu'elle a entendu une souris dans la salle de lavage. Évidemment, elle cogne sur votre porte en faisant fi de toute logique (c.à.d. que vous ne réussirez vraisemblablement pas à attrapper la souris à mains nues et que de toute façon vous vous en fichez tant qu'elle ne vous attaquera pas personnellement). Ignorer ses cris suraïgus n'y changera rien: elle (la coloc névrosée) ne disparaîtra pas. La souris, avec le temps, si. Vous décidez donc d'offrir à la souris de devenir votre future coloc.

5. Les gens qui vous replacent très bien mais qui persistent obstinément à ne pas vous saluer dans les événements publics.
Eva Friede de la Gazette, reconnais-toi.

1 commentaire:

Lady N a dit…

that bitch is always ignoring people at parties. as IF i'm hard to recognize (ditto goes about you my friend)